Conserves d’automne : compote de pommes

Aujourd’hui, priorité aux conserves ! Cela fait 10 jours que j’essaie de trouver le temps de m’y mettre, alors tant pis, tout le reste va attendre ! Je mets mon tablier et un truc sympa à écouter et au boulot !

Comme on a rapporté une belle quantité de citrouilles de la cueillette pour Halloween, je me suis dit que le meilleur moyen de ne pas les voir pourrir avant d’avoir eu le temps de les manger serait de les mettre en conserves. Je suis grande amatrice de potirons et courges en purées, en gratins, à la vapeur, mais mon mari et ma fille n’en raffolent pas tellement et je ne me voyais pas manger 50 kg de citrouille en quelques semaines. Quitte à se lancer dans des conserves, autant en profiter pour faire également des conserves avec la cagette de pommes en provenance, elle aussi, de la cueillette. J’ai sorti quelques bocaux, allumé les petites bougies qui me mettent de bonne humeur et je me suis lancée !
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J’ai décidé de commencer par le plus facile, la compote de pommes, en utilisant une technique vraiment très simple : cuire les pommes entières et les passer à la moulinette.
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Avant de les cuire, je les ai lavées en les faisant baigner dans un peu de vinaigre et avec une goutte de savon. Comme mon évier est un grand bac, j’ai utilisé mon traiteur pour les mettre à tremper. Cette large marmite est une acquisition récente. Il me manquait en effet un récipient qui me permette de faire chauffer plus d’un ou deux bocaux à la fois pour sceller mes conserves. Mais le prix des traiteurs est assez élevé et je ne pensais pas pouvoir en trouver un en-dessous de 50 ou 60 euros. Par pur hasard, je suis tombée sur le modèle qui m’intéressait dans un supermarché dans lequel je me rends très rarement. Il était en promo et j’ai pu l’acquérir pour 25€. Moi qui adore faire des affaires, j’étais aux anges. Toutes les pommes ne rentrant pas dans la marmite, j’en ai mis de côté pour faire des pommes au four et deux grosses tartes aux pommes.
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Au bout de 10 minutes de trempage, je les ai rincées. J’ai également rincé la marmite et j’y ai placé au fond une grille à gâteau métallique afin d’éviter que les pommes ne puissent brûler en collant au fond. J’ai replacé les pommes dans le traiteur et les ai couvertes d’eau, puis je les ai mises à cuire en surveillant le moment où leur peau commencerait à éclater. J’ai attrapé les pommes brûlantes du dessus par la queue et les suivantes avec une écumoire pour les mettre dans le moulin à légumes, et hop, ça été parti pour une séance de moulinette. J’ai rempli trois saladiers de purée de pommes auxquels j’ai ajouté à chaque fois deux cuillerées d’extrait de vanille fait maison pour donner un petit goût léger de vanille qui plaise à tous ou plus exactement, ne risque pas de trop déplaire … Je n’ai pas rajouté de sucre car je n’aime pas trop sucrer par principe et que le goût de la compote m’a paru suffisamment doux au naturel. Mon extrait de vanille est fait à base de gousses de vanille de la Réunion que l’on m’a offertes, mises à tremper dans de la vodka pendant 2 mois. J’ai déjà utilisé plus de la moitié de mon bocal ces derniers mois dans des smoothies ou des gâteaux. Avec les fêtes de fin d’année qui approchent, il faut que je remette de la vanille à macérer dans un nouveau pot pour être sûre de ne pas en manquer.
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J’ai transvasé la compote dans les bocaux au fur et à mesure et, avant de les fermer, j’ai mis les joints à bouillir dans une petite casserole. Mes bocaux viennent de chez Ikea. Je les ai longtemps utilisés pour stocker de la farine, du riz, des pâtes ou des légumineuses sèches avant de les utiliser pour fermenter des légumes. J’ai lu de bonnes critiques sur l’utilisation de ces bocaux pour faire des conserves, mais j’ai tout de même un gros pincement au cœur en pensant aux quelque 100 bocaux Le Parfait que mon mari a mis à la benne en aidant un ami à vider une vieille maison l’année dernière … ah, quel sacrilège ! Une fois les bocaux bien fermés, je me suis occupée de les placer dans le traiteur de telle sorte qu’ils ne puissent pas s’entrechoquer. Pour cela, j’ai placé un torchon sur la grille au fond et entouré certains bocaux d’autres torchons. Pour les bloquer au centre, j’ai enroulé un petit bocal dans un torchon et je l’ai glissé au milieu. Il a fallu remplir le traiteur d’eau pour couvrir les bocaux et le porter sur le feu – ça pèse son poids … 1h30 à bouillir puis j’ai laissé les bocaux refroidir tranquillement dans l’eau. Une fois que l’eau a eu suffisamment refroidi pour que je puisse attraper les bocaux sans me brûler, je les ai sortis pour les laisser refroidir toute la nuit.
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Le lendemain matin, c’est le grand test. Je débloque l’ouverture en métal et j’essaie de soulever le couvercle. Si le bocal s’ouvre, cela veut dire que la conserve n’a pas fonctionné. Mais j’ai de la chance, tous mes bocaux sont bien scellés.
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Je referme les loquets métalliques et je note au marqueur le contenu et la date sur chaque conserve.
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J’entrepose  les bocaux là où j’ai un peu de place, au dessus du frigo. Pour cela, je pousse un peu les restes de bonbons d’Halloween et mes bocaux de farines diverses. Il reste un peu de compote qui ne rentrait pas dans les pots, et une fois les bocaux rangé, je profite d’un bon petit déjeuner au coin du feu ! Je profite un maximum de ce moment de calme et de mes dernières gorgées de thé dans ma jolie tasse. Ce sont en effet les adieux – temporaires – des coussins et tasses ananas qui vont devoir laisser leur place quelques temps aux tasses de Noël et autres décorations qui attendent d’être ressorties de leurs boîtes (sachant qu’il faudra ranger la cave avant de pouvoir atteindre les-dites boîtes … au secours !) Je me réjouis déjà de décorer et profiter d’un beau mois de décembre rempli de petits gâteaux, de thé de Noël dans des tasses super kitch et de chants de Noël ! #ilfautnourrirdidineavecdeschantsdenoelsinonelledeperit 😉 Merci de vous être arrêtés dans mon atelier B&r ! À bientôt, Didine