Veste sans manches pour homme – 1/2

Pour Noël, je voulais faire un cadeau maison à mon beau-père. J’ai cherché dans mes livres de couture un modèle que je puisse réaliser avec le tissu que j’avais en réserve. Comme j’avais un peu de métrage en tissu matelassé gris clair et en polaire blanche, j’ai choisi de faire la doudoune sans manches du livre Monsieur Couture pour homme de Maud Vadon.

Mon beau-père étant peu sensible au froid, j’ai fait ce modèle sans la capuche.

Au moment de commencer la coupe, mon petit chat Rhapsody m’a causé quelques ennuis car il n’avait de cesse que de manger le papier calque ou que de se glisser en dessous pour faire la java.

Mais à force de patience et en m’aidant de mes poids de couture, j’ai fini par pouvoir copier le patron et le reporter sur les tissus. J’ai coupé le tissu pendant que le bébé chat faisait la sieste car il a tendance à vouloir jouer avec dès que je les utilise, et c’est assez dangereux.

J’ai aussi découpé la doublure en polaire … et les morceaux que j’avais oublié de couper pour le col !

La première étape du patron a été de poser les fermetures éclair des poches de poitrine. J’ai entoilé l’intérieur des deux devants de la veste avant de coudre les deux enformes endroit contre endroit. Les repères sont donnés sur le patron et il suffit de s’y référer pour placer parementure et entoilage à la bonne place.

Ensuite, je me suis aidée d’un cutter rotatif pour couper la fente qui va permettre de rentrer la parementure.

Je l’ai bien repassée sur l’envers du devant avant d’épingler bien à plat la fermeture éclair. Pas besoin de pied spécial pour zip car il n’y avait pas besoin de coudre juste au bord des dents de la fermeture éclair. J’ai simplement fait une surpiqûre sur le pourtour de l’ouverture avec un pied ordinaire.

Ces deux ouvertures étant prévues pour créer des poches plaquées, je m’y suis attaquée avec un peu d’appréhension, car je n’en avais jamais cousu. Mais comme les explications et schémas du livre sont plutôt clairs, cela a été finalement facile !

On coud un premier rectangle de tissu endroit contre envers à un bord de la fermeture puis de même le deuxième rectangle à l’autre bord.

On couche les deux parements rectangulaires en les écartant de part et d’autre de la fermeture et on plaque par-dessus, endroit contre endroit, la plus grande parementure qui va servir de fond de poche. On coud ensemble les éléments de la poche en haut et en bas.

Les côtés de la poche coïncident avec les bords les deux devants de la veste. On les coud donc le long du bord, à une distance inférieure à la marge de couture qu’on a choisie.

Et voilà la poche parfaitement fonctionnelle !

Je me suis alors occupée des poches ventrales passepoilées. Ce sont des poches toutes simples qui sont en fait juste une fente sur le côté des hanches. J’ai commencé par le passepoil ou patte, un rectangle replié endroit contre endroit sur lui-même dans la longueur et cousu aux deux petites extrémités. J’ai retourné les passepoils et les ai bloqués à plat avec des poids de couture le temps de leur donner un petit coup de fer.

J’ai ensuite placé le passepoil sur le bord du devant de la doudoune et je l’ai recouvert de la pièce intérieure de la poche. J’ai cousu de haut en bas le long du bord.

J’ai ensuite assemblé le deuxième fond de poche à la pièce de côté de la veste avant de coudre chaque devant à son côté. Pour cette étape, il est important d’avoir pensé à tracer tous les repères donnés sur le patron, car ils indiquent où s’arrêter de coudre pour ne pas fermer la poche par mégarde. Coudre bord à bord est assez facile, mais avec le tissu matelassé que j’ai choisi, à la fois élastique et glissant, et à cause des marges de couture très minces que j’ai faites, j’ai eu un peu de mal à coudre aussi droit que je l’aurais souhaité.

Quelques points de couture pour plaquer le passepoil de la poche en place, ça a l’air simple, mais quand un certain petit chat vient essayer de jouer avec l’aiguille de la machine à coudre et réclamer des câlins, le travail va lentement et on coud un peu de travers …

Le plus difficile étant fait, j’ai pu passer à l’assemblage de la doudoune et de sa doublure ! Je vous montre ça dans le prochain article !

Merci de vous être arrêté-e-s un instant dans mon atelier Boudiboudaille & rikiki !

A bientôt,

Didine